Coco, emblème de la famille…

Vous vous demandiez peut-être pourquoi COCO, le mulet,  était autant mis en valeur ? En voici l’explication…

Depuis l’époque des légions romaines et de leurs chevaux tractant les chars (nous en avons des vestiges visibles ),  les équidés ont toujours eu leur place en Cévennes.

  • Pensez à Modestine, une charmante ânesse qui a accompagné à travers notre pays un écrivain célèbre,
  • Pensez aux braves juments qui ont participé aux éphémères expériences des labours à l’ancienne pour le retour à la terre des soixantes-huitards,
  • et n’oubliez pas les ânes parcourant docilement nos sentiers de randonnée en se pliant aux caprices des humains…

Et notre mulet là dedans ?

Il a sa place aussi : il est l’emblème de la famille en souvenir de Coco, l’irréductible mulet cévenol, bête à tout faire mais bien souvent épargné par le grand-père Fort qui se chargeait plus qu’il ne fallait de bois de châtaignier ou de chêne, de foin, de fumier ou de sacs de jute remplis de châtaignes qu’il remontait le long des bancels jusqu’à la maison des Abrits.

Que dirait ce Cévenol aujourd’hui s’il voyait ses enfants entretenir la châtaigneraie un moment délaissée ?

Bien sûr le tracteur a remplacé le fidèle mulet, des filets facilitent la récolte et même Internet a sa place pour mieux faire connaître le produit fini.

Serait-il fier ? Sans doute, comme nous le sommes aujourd’hui.

En tout cas, Coco en rosit de plaisir :)